Communiqué de Presse du 14 juin 2022

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans Communiqués de presse

L’origine de l’immonde

 

Si Gustave Courbet avait eu pour velléité d’illustrer le titre cité en exergue, c’est sans nul doute par un gros plan sur le sillon inter fessier de François Toujas en position lascive que son pinceau aurait manifesté son génie avec le parfait mélange de réalisme et d’onirisme qu’on lui accorde.

Immonde, l’actuel président de l’EFS1 l’est assurément en annonçant sur les réseaux sociaux que la date du 16 mars 2022 serait historique (SIC) tout en mettant en place depuis une stratégie d’invisibilisation délibérée des donneurs de sang homosexuels et bisexuels fraichement réintégrés .

Alors que les réserves de sang oscillent ces dernières années pandémiques entre les situations de difficultés d’approvisionnement et parfois d’urgence vitale, cet énarque à la dérive ne trouve rien de mieux que de se passer du recrutement de 25 000 donneurs supplémentaires : pour preuve, les populations telles que les jeunes, les sang rares ou autres sont ciblées dans les communications de l’EFS.

Toutes, sauf une : la nôtre.

François.e Toujas est prié.e de bien vouloir rectifier le tir immédiatement et d’appeler régulièrement à cette réserve opérationnelle qui a besoin, tout d’abord, de se sentir ouvertement la bienvenue, et informée en des termes explicites clairement identifiés par la communauté LGBTQI.

A moins de vouloir assister à la reprise de nos actions coercitives.

Mais ce qui a d’exceptionnel avec cet être profondément abject, c’est qu’il ne se contente pas seulement de ne pas appliquer une des missions de l’établissement qu’il préside, mais qu’il se permet – par un mystère qui nous échappe encore – de ne pas appliquer l’arrêté ministériel relatif aux critères de sélection des donneurs de sang !

En effet, tout donneur ayant guéri d’une syphilis peut redonner son sang un an après sa guérison, et donner son plasma même sans guérison, puisque tout risque de contamination est nul.

Or, le logiciel Inlog de l’EFS qui assure pour partie le suivi des donneurs et l’enregistrement des données, ne permet purement et simplement pas à toute personne guérie de la syphilis de pouvoir redonner son sang…

Est-ce que Madame la présidente de l’EFS ne serait pas en train d’organiser la pénurie pour des raisons qui nous dépassent ? Toujours est-il que tant sur l’invisibilisation des donneurs HSH2 que sur l’exclusion définitive des donneurs guéris de la syphilis, nous restons intransigeants.

Pour le premier sujet, nous avons lancé pour commencer notre Challenge des Globules Roses, pour le second, nous lui réservons les surprises qu’elle affectionne tout particulièrement.

 

Contact presse : 06 44 90 31 75

 

 

1 Etablissement Français du Sang

2 Hommes ayant des rapports Sexuels entre Hommes

Communiqué de presse du 16 mars 2022

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans Communiqués de presse

Ouvrons ensemble le dernier bourgeon de l’avenir

 

C’est une citation qui ne déplairait certainement pas à Federico Riesco, membre co-fondateur et artiste dans l’âme tragiquement disparu en 2013, sans qui cette formidable aventure humaine ne serait jamais arrivée.

Car, au terme d’efforts ininterrompus durant les 4 614 jours qui le séparent de son action pré-fondatrice le 28 juillet 2009, le Collectif HOMODONNEUR peut enfin proclamer ce mercredi 16 mars 2022 comme « Journée de Réintégration », et faire de nos bras tendus le plus beau des bouquets offert aux receveurs.

En plus de répandre dès à présent notre sang en quantité et en qualité, la réserve opérationnelle que nous représentons aura à cœur de remplir les nombreuses missions qui nous incombent, au rang desquelles figure en première place d’aboutir à une réintégration définitive.

C’est-à-dire, empêcher le retour en arrière que certains préparent déjà, comme évoqué dans notre communiqué de presse du 13 janvier 2022.

Il va de soi également que notre devoir consistera à promouvoir la charte du donneur auprès de toute personne qui souhaiterait donner tout comme auprès de toute personne donnant déjà : la nécessaire éducation des donneurs de sang en vue d’atteindre la sécurité sanitaire optimale est de la responsabilité de chaque association de donneurs qui se respecte.

De même, nous nous emploierons à organiser des collectes de sang, à assurer la promotion du don sous toutes ses formes et enfin à représenter nos donneurs jusqu’à ce qu’ils soient considérés à part entière en fonction uniquement de ce qu’ils sont, et non plus en fonction d’une présomption de séropositivité !

Lorsque ce jour sera arrivé, nul doute que notre raison d’être aura cessé, et que la portée de notre réintégration permettra enfin à la société d’envisager sereinement la révision de l’ensemble de ses critères de sélection des donneurs, dont certains sont devenus obsolètes, et d’autres complètement aberrants dès l’origine.

Au-delà de ce dépassement de l’approche strictement sécuritaire, œuvrons collectivement pour l’instauration d’une santé publique basée sur les concepts de solidarité et de responsabilité pour faire face aux nombreux défis qu’attendent l’Humanité en matière sanitaire.

Ouvrons ensemble le dernier bourgeon de l’avenir. Paul Eluard, La victoire de Guernica.

 

Contact presse : 06 44 90 31 75

Communiqué de presse du 13 janvier 2022

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans Communiqués de presse

Plan « R »

 

Il faut reconnaitre aux militaires cette particularité d’illustrer le nom de leur différentes opérations par des noms fleuris et, en tant que militants – ce qui du point de vue étymologique n’est pas qu’une simple paronomase – nous aurions vraiment tort de ne pas nous inspirer ni de leur langage, ni de leurs méthodes.

La publication de l’arrêté ministériel relatif aux critères de sélection des donneurs de sang paru deux jours après l’annonce du ministre de la Santé marque le lancement officiel de notre Plan R, R pour Réintégration, car l’annonce de notre réintégration aux mêmes conditions que les autres donneurs en date effective du mercredi 16 mars 2022 ne sonne nullement la fin de notre combat.

Après avoir laissé aux autres la gloire d’avoir obtenu satisfaction, le temps est venu pour nous d’expliquer la réelle portée de notre réintégration : notre réintégration n’est pas la victoire des personnes homosexuelles et bisexuelles sur le système transfusionnel français, mais bel et bien une avancée majeure pour les personnes transfusées de notre pays.

Et cette avancée exige d’être consolidée.

C’est pourquoi, dès le 16 mars prochain, nous organiserons notre première collecte de sang à la Maison du don de Toulouse, en vue d’informer et de former le grand public à ce geste de second secours, d’accueillir et d’orienter les 25 000 donneurs pour leurs premiers dons et de célébrer naturellement cette journée qui sera celle de la générosité et de la responsabilité.

A ce premier accompagnement logistique quant à l’organisation de collectes de sang s’ajoutera nécessairement le suivi sanitaire de cette réintégration.

Sans rentrer dans les détails épidémiologiques, il faut savoir que l’AFHla FFDSB ou bien AIDES – opposants historiques au don du sang pour tous – sont d’ores et déjà en embuscade, et attendent patiemment les délirants calculs de Josiane Pillonel et son Risque Résiduel sans rapport aucun avec la réalité du nombre de contamination VIH en transfusion sanguine.

Et l’arrivée d’une nouvelle population de donneurs (les donneurs HSH1)) va se manifester statistiquement par une hausse des séroconversions selon la courbe de Gauss, mais pas par une hausse des contaminations. Ce qui se traduira par une « hausse » artificielle du Risque Résiduel, selon la méthode Pillonel.

Nous ne permettrons jamais à qui que ce soit cette manœuvre que nous dénonçons ce jour, pour empêcher qu’elle soit mise en œuvre dans les prochains mois ou années ; et par tous les moyens nous maintiendrons notre exigence non-négociable de mise en place d’une réelle démocratie sanitaire.

Et le commando de la générosité que nous sommes appelle les donneurs, et uniquement les personnes qui se considèrent comme telles, à nous rejoindre pour mettre en œuvre le plan R, plan qui ne laissera tranquilles les autorités sanitaires et les instances politiques qu’avec la rupture officielle avec la ligne sécuritaire : celle de Gollnisch et de Pillonel, et qui ne s’arrêtera qu’avec notre définitive, irréversible et pleine réintégration au don de sang.

 

Contact presse : 06 44 90 31 75

 

1) HSH : Hommes ayant des rapports Sexuels avec d’autres Hommes

Communiqué de presse du 16 décembre 2021

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans Communiqués de presse

La démission de Toujas n’est qu’un préalable

 

Auditionné le 12 septembre 2012 par la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale pour sa nomination au poste de président de l’EFS, ce dernier avait clairement exprimé que l'exclusion à vie des homosexuels au don du sang n'était pas tenable (à 46 minutes).

Nous étions alors en droit de croire en sa réelle volonté d’y mettre un terme définitif , une fois nommé à ce poste de hautes responsabilités.

Hélas Toujas, dont le courage politique brille avec autant de vigueur qu’une vieille flamme d’une molle chandelle, s’est flétri, s’est résigné, s’est éteint.

Et avec lui, tout espoir d’une réintégration aux mêmes conditions que les autres donneurs se trouve toujours reporté à un avenir hypothétique qui ne franchit jamais la fin d’un quinquennat.

Alors que nous n’en pouvions plus des mesures parfaitement incompatibles avec la vie affective et sociale, telle que l’abstinence sexuelle actuellement imposée aux gays et aux bis, voilà que ce méprisable énarque voudrait nous imposer, par son refus d’assumer les responsabilités qui sont les siennes, une mesure qui dégraderait les actuelles conditions d’accès au don du sang.

Car vouloir interdire la pratique de la sodomie à toute donneuse et à tout donneur qui voudrait donner son sang dans le cas où cette dernière ou ce dernier aurait changé de partenaire durant les quatre derniers mois n’est en rien une mesure qui augmente la sécurité sanitaire.

Pour preuve, la transfusion depuis des décennies de sang issu de donneurs hétérosexuels, dont une partie non négligeable pratique la sodomie, n’a jamais engendré plus de contamination. Aucune étude ne le démontre, alors que chaque rare cas de contamination et des peu nombreuses séroconversions sont rigoureusement analysées quant à leurs causalités.

Quant aux études relatives aux pays qui prélèvent le sang de leur gays et bis, elles ne sont tout simplement pas réalisées. C’est tellement mieux de ne pas chercher les vérités qui dérangent !

Et prétendre interdire la pratique du sexe anal au nom de la sécurité sanitaire, c’est délibérément et intentionnellement refuser de comprendre ce que signifie vraiment une pratique à risque : le multi-partenariat l’est, la sodomie dans le cadre d’une relation monogame ne l’est pas, tout comme le sont également les autres pratiques sexuelles, éventuellement réalisés dans le cadre du Kama Sutra.

La monogamie de quatre mois est le geste barrière qui préserve de la transmission des IST en transfusion sanguine ; c’est le seul message qu’un digne président de l’EFS devrait défendre.

Mais Toujas l’indigne préfère, sur l’autel de sa crépusculaire carrière, sacrifier le respect qu’il doit à son personnel de prélèvement et à l’ensemble des donneurs qui viennent tout simplement sauver des vies.

Toujas le lâche s’abrite derrière sa soumission au Ministère pour laisser faire.

Toujas le pantouflard met en avant les pseudo études scientifiques de quelques expertes psycho frigides qui n’ont jamais étudié le problème de façon holistique, et s’efface tranquillement devant la Science d’Etat.

Enfin, Toujas le soumis se prosterne devant les authentiques représentants des victimes éternelles du sang contaminé, et acquiesce benoîtement à chacune de leurs délirantes injonctions ; le jour où il leur viendra en tête l’idée de nous faire consommer ce qui est pudiquement désigné par les termes de résidus de la digestion, nul doute que Toujas le fin gastronome se délectera de la matière dont Zemmour fait ses discours !

Même quand il veut férocement – et aucun sarcasme ne saurait être envisagé à ce sujet – détruire le Collectif HOMODONNEUR au travers d’une procédure judicaire particulièrement vicieuse, il échoue lamentablement…

Lui qui n’a pas hésité une seule seconde à dilapider 5 000 € d’avocat pour faire taire définitivement la seule association qui lui tenait tête, le voilà complétement ridiculisé par un jugement qu’il avait pourtant demandé.

La main de la justice a laissé l’indélébile trace blanche de sa main et de ses cinq doigts sur l’épiderme rougi du fessier de Toujas l’incompétent, lui ôtant désormais toute crédibilité.

C’est pourquoi il ne peut plus prétendre aujourd’hui à présider ni l’EFS, ni quoi que ce soit par ailleurs.

Le Collectif HOMODONNEUR, en s’attaquant nommément au président de l’EFS sur le départ, veut faire comprendre ce qu’il en coûte de manquer de respect aux 25 000 donneurs de sang qui veulent effectuer ce qu’un million huit cent mille autres donneurs effectuent actuellement.

Son départ n’est qu’un préalable pour notre réelle réintégration ; en aucun cas il ne saurait être suffisant en soi.

Le ministère de la Santé, le Parlement, les agences gouvernementales, médicales et scientifiques ainsi que les associations hostiles au don du sang pour tous sont priés d’intégrer que nous ne ferons ni dans la dentelle et encore moins dans la finesse si d’aventure la question du sexe anal devait être retenue au prochain Comité de Suivi Epidémiologique.

Jamais nous n’accepterons une telle insulte.

Contact presse : 06 44 90 31 75

Communiqué de presse du 12 septembre 2021

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans Communiqués de presse

 Courage, fuyons !

 

En politique – cette activité humaine organisant la vie de la Cité par et pour les Citoyens – il est d’autant plus appréciable qu’il est rare d’observer la manifestation de ce que chacun s’accorde à décrire par le terme de courage.

Que ce soit par le refus de l’évidence – c’est bien là le sens profond de l’appel du 18 juin 1940 – ou par la franche volonté d’un candidat à l’élection présidentielle du 10 mai 1981 d’abolir la peine de mort – opinion pourtant majoritaire alors – cette noblesse de l’âme exprimée par quelques belles personnes se trouvent ainsi saluée par tous après coup, et bien souvent au-delà des frontières où ces êtres ont œuvré.

Mais n’est pas De Gaulle ou Mitterrand qui veut, et Olivier Véran qui n’en a, espérons-le, ni la prétention et encore moins l’étoffe, préfère se réfugier dans la politique du renoncement en lieu et place de l’affirmation de ses convictions.

Venu nous faire des claquettes lors de la réunion du Comité de Suivi Epidémiologique du 8 septembre courant en affirmant vouloir mettre un terme à la discrimination (des HSH) tout en garantissant le plus haut niveau de sécurité sanitaire – comme si l’un était antinomique de l’autre – ce dernier a immédiatement refusé de répondre à la question du Collectif HOMODONNEUR sur la date de notre réintégration effective, pas plus que sur la publication de l’arrêté ministériel.

Il s’est levé, il est parti.

Pourtant, cette réunion du Comité de Suivi Epidémiologique était censée aborder le sujet puisque les projets d’arrêté ministériel et de questionnaire pré-don nous avait été envoyé en amont.

En fait, la réunion avait un autre objet, pour lequel la lecture de notre mail ouvert éclairera davantage toute personne intéressée.

La triste réalité c’est qu’après nous avoir annoncé l’été dernier notre réintégration pour début 2022, désormais le ministre de la Santé joue la montre, et se découvre même une âme de démocrate.

Lui qui refusait à l’époque que la représentation nationale puisse légiférer, voici qu’il délègue, sans l’assumer, sa propre responsabilité à notre comité pour élaborer des documents relevant de son autorité et de celle de l’ANSM !

Bien entendu, en cas de blocage – et nous pouvons compter sur l'AFH et AIDES pour cela – il n’aura plus qu’à prendre acte. Puis à attendre patiemment l’élection présidentielle, et le transfert de la patate chaude à qui siègera Avenue de Ségur…

 

L’appel aux parlementaires

Nous refusons clairement cette manœuvre indigne d’un responsable politique, et appelons par conséquent l’ensemble des parlementaires qui ont œuvré au dernier changement législatif sur le don du sang pour tous de se saisir de ce dossier sans plus tarder.

Seule une mobilisation trans partisane de personnes honnêtes, de l’actuelle majorité aux actuelles oppositions, sera à même de contraindre l’actuel ministre à renoncer à sa bassesse et à signer dès maintenant l’arrêté ministériel de notre réelle réintégration !

 

L’appel aux 25 000 donneurs

De notre côté, en plus des actions coercitives prévues, nous organisons dès à présent la deuxième édition de notre collecte de sang à Barcelone le 31 décembre prochain.

Les détails matériels seront communiqués en temps voulu sur notre événement baptisé : Véran, c’est pour quand ?

Nous appelons solennellement les 25 000 donneurs de sang français exclus à cause de leurs relations homosexuelles trop fréquentes avec leurs mecs respectifs à nous rejoindre pour donner notre sang en Catalogne.

 

Ensemble, refusons l’évidence d’un report aux calendes grecques de notre réintégration.

Ensemble, par nos dons, faisons du dernier jour de cette année la dernière année de notre exclusion.

Ensemble, contribuons à faire de ce monde un espace de générosité sans frontières.

 

Courage, donnons !

 

Contact presse : 06 44 90 31 75