Ligne argumentaire succincte relative au don de sang des personnes dépistées positivement à la syphilis

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans Textes divers

Selon le Collectif HOMODONNEUR, la réintégration des personnes dépistées positivement à la syphilis* dans le circuit transfusionnel en France…

  • Est rendue possible par la quadruple combinaison des éléments suivants :
  • 1) Transmission quasi impossible de la syphilis par don de sang depuis que la transfusion ne s’effectue plus de « bras à bras », la bactérie responsable de la syphilis ne survivant pas dans une poche de sang conservée à 4° C
  • 2) Absence de contamination démontrée depuis des décennies en France, en Belgique, aux États-Unis d’Amérique ; pour ne citer que ces pays
  • 3) Le dépistage VDRL (Venereal Disease Research Laboratory), s’il était pratiqué, serait positif après les 4 mois requis après tout changement de partenaire sexuel (et donc de potentielle contamination à la syphilis de la personne qui donne son sang)
  • 4) Traitement efficace et sans antibio résistance de la syphilis au pire des cas
  • Augmentera les finances de l’EFS en supprimant les tests aussi inutiles qu’onéreux que ceux réalisés pour dépister la syphilis.
  • Améliorera significativement les stocks en produits sanguins en cette période de reprise épidémique majeure de syphilis où tant de donneuses et de donneurs sont inutilement exclus.
  • Se défend par l’exemple Islandais qui ne pratique plus le dépistage sans aucune contamination supplémentaire constatée chez les receveurs.
  • Est d’autant plus justifié pour le don de plasma pour fractionnement que les techniques d’inactivation détruiront les bactéries qui auraient hypothétiquement survécu.
  • Avait même été envisagé un temps par le Député Olivier Véran, à l’occasion de son rapport parlementaire sur la filière sang en 2013.
  • Permettra également la réelle réintégration des donneurs de sang masculins aux relations sexuelles avec d’autres hommes plus impactés par cette bactérie que le reste de la population, dont on peut légitiment soupçonner les autorités sanitaires de maintenir artificiellement l’exclusion en prétextant la lutte contre un agent désormais intransmissible : celui de la syphilis !

* i.e les personnes dépistées TPHA (Treponema Pallidum Hemagglutination Assay) positif, ayant été infectées au moins une fois dans leur vie par Treponema Pallidum, l’agent causal de la syphilis

NB : pour les sources, nous vous invitons à consulter ce lien, bien plus exhaustif et long, en conséquence : http://www.homodonneur.org/documents/textes-divers/450-courrier-electronique-ouvert-au-dgs-du-8-janvier-2024