PV du 25 septembre 2021

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans PV d'Assemblées Générales

PROCES VERBAL DU : 25 septembre 2021

HEURE DEBUT :

14h00

HEURE FIN :

15h00

LIEU OU MOYEN DE REUNION :

EDL 38 rue d'Aubuisson 31000 Toulouse

TYPE DE REUNION :

AGE

NOMBRE DE PARTICIPANTS :

11

QUORUM ATTEINT :

Oui

COMPTE RENDU ET DECISIONS :

-          Ouverture de la XXème Assemblée Générale, Extraordinaire.

-          Membres Actifs présents ou représentés et ayant droit de vote (cotisation payée) :

·         7,11,12,40,58,62,69,70 et 75.

·         76 représenté par 69.

·         77 représenté par 7

-          Radiation administrative (membres actifs n’ayant pas cotisés depuis 365 jours) :  

·         61.

-          Suspension le temps de l’AG du membre actif  (unanimité du Bureau) : 

·         71.

-          Modification de l’Article 16 des Statuts : Modification des Textes de Droit Interne

Les modifications des termes dans l’article 16 des Statuts entrainent les modifications des mêmes termes dans les articles 17 et 18 des Statuts, dans les articles 5,8,9 et 12 du RI et les articles premier, 9, 10 et 11 de l’Annexe 5.

-          Insertion de l’Article 21 des Statuts : Sauvegarde

L’insertion de l’Article 21 des Statuts après l’Article 20 des Statuts entraine la modification ordinale de l’article qui suit, qui devient ainsi l’Article 22 des Statuts.

-          Modification de l’Article 22 des Statuts : Dissolution

-          Modification de l’Article 10 des Statuts : Bureau 

-          Modification de l’Article 11 des Statuts : Vérificateur du Bureau

-          Insertion de l’Article 11 du RI : Dissolution

(Sous réserve de l’insertion de l’article 21 des Statuts)

L’insertion de l’Article 11 du RI après l’Article 10 du RI entraine la modification ordinale des articles qui suivent, les articles 11 à 14 du RI devenant les articles 12 à 15 du RI.

-          Modification de l’Article 4 du RI : Bureau

(Sous réserve de la modification de l’Article 10 des Statuts)

-          Modification de l’Article 2 de L’Annexe 3 : Définition pour les votes

-          Modification de l’Article 3 de L’Annexe 3 : Modalités relatives à toutes les Réunions

-          Modification de l’Article 5 de L’Annexe 3 : Élections

-          Modification de l’Article 6 de L’Annexe 3 : Majorités requises pour les Décisions et pour les modifications de Textes de Droit Interne

-          Elections au Bureau (si candidatures aux postes non pourvus) :

·         Lucas Martin : élection au poste d’Animateur de la Commission Juridique, deux abstentions, neuf voix pour, élu à la majorité absolue.

-          Clôture de la XXème Assemblée Générale, Extraordinaire, à 15h00  .

Bilan Moral 2020

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L’art du surf

 

Contrairement à une idée répandue, le surf n’a pas été identifié pour la première fois dans les îles Sandwich par James Cook, mais bel et bien vers 1640, sur les côtes Ghanéennes. D’une certaine façon, l’Afrique ne s’est pas contentée d’être le berceau de l’Humanité : elle est, pour ainsi dire, la planche de salut sur laquelle la communauté humaine doit à nouveau réapprendre à marcher – en l’espèce, glisser serait le verbe plus approprié.

C’est qu’il faut remarquer qu’en cette année pandémique, cette activité physique a pris une envergure mondiale tant il est devenu vital pour chaque structure humaine de maîtriser à merveille cet art si particulier de pouvoir surfer entre les vagues avec la même dextérité que les esprits les plus aiguisés savent lire entre les lignes. Ainsi, d’une première vague – sidérante, en une deuxième – insupportable, nous vivons désormais dans l’anticipation d’une troisième en mêlant à nos angoisses les plus pressantes nos espoirs les plus fous.

A ce moment précis où la dix-neuvième année du troisième millénaire rend l’âme, le temps est venu pour nous de relater comment nous avons encore su et encore pu nous adapter à des conditions qu’aucun qualificatif ou qu’aucun superlatif ne parviendrait à rendre compte parfaitement.

Face aux insurmontables difficultés nous n’avons commis ni l’erreur de lancer notre frêle embarcation contre les éléments déchaînés, ni celle de rester tétanisés à quai : dans une gestion du risque qui s’est voulue acceptable – pour le moins raisonnée, nous avons su lancer en mode dégradé et décalé notre « Insurrection des Jacinthes » contre la mise en application effective de la ceinture de chasteté réduite de douze à quatre mois, réduction qui ne change rien dans les faits : l’exclusion restant la règle.

Cette opération qui devait s’effectuer initialement le deux avril, s’est finalement réalisée le douze juin en permettant et de maintenir intacte notre capacité militante, et d’amplifier la pression sur les autorités sanitaires par l’irremplaçable levier médiatique. En dénonçant l’hypocrisie gouvernementale sur le risque résiduel de transmission du VIH – acceptable lorsqu’elle engendre une contamination tous les deux ans par le sang hétérosexuel, inadmissible lorsqu’elle engendre une contamination tous les ans par le sang homosexuel, nous avons mis en demeure le ministre de la santé sur la restauration des dépistages post transfusionnels. Rien cependant ne semble arrêter l’édile ministériel qui préfère, à l’instar d’un malchanceux marcheur sur de crottés trottoirs, s’essuyer de façon frénétique les pieds sur le paillasson d’AIDES en psalmodiant sa litanie sécuritaire plutôt que de répondre aux vraies questions.

Par ailleurs, force est de constater que depuis plus d’une décennie l’ensemble des initiatives parlementaires visant à graver dans le marbre de la loi la fin de notre exclusion ont systématiquement été dépossédées de leur substances ; quels que soient les Gouvernements, quelles que soient les majorités. La conclusion qui s’impose est la suivante : ce n’est pas au travers de l’élaboration législative mais par le biais du contrôle parlementaire sur le gouvernement que le ministère de la santé finira par décréter notre réintégration. En ce sens, les questions écrites du sénateur Yves Daudigny et de la députée Sylvie Tolmont sur la reprise des dépistages post-transfusionnels ont inauguré l’ouverture d’un second front pour lequel nous appelons l’ensemble des parlementaires à leur emboîter le pas.

Quant au comité de suivi, sa mise en état de mort cérébrale par le Pr Salomon n’est qu’une manœuvre de plus dans le but de faire valider au forceps l’étude Complidon II qui se veut être la énième démonstration rigoureuse et scientifique des vertus de l’abstinence sexuelle.

Toutefois, habitués depuis notre création à vivre dans un milieu globalement indifférent à notre revendication et parfois sournoisement hostile – donc à une pression sélective,  nous sommes les plus à même d’extraire du pire des situations le meilleur de nous-mêmes en innovant dans nos actions militantes.

En date du dix-neuf septembre, l’occupation pacifique de la nouvelle maison du don de Toulouse quatre jours après son inauguration officielle a atteint l’ensemble de ses objectifs. Tout d’abord elle a signifié aux autorités sanitaires notre ferme détermination d’obtenir gain de cause en dépit de notre interpellation policière. Et leur refus de porter plainte contre nous est la manifestation de leur volonté de minorer la portée médiatique de chacune de nos opérations. Qui plus est, elle nous a permis d’enchaîner avec la mise en place de notre Mission Taranis – authentique guérilla militante, qui a posé son premier pas le cinq décembre dans la conquête de notre réintégration, en dénonçant de façon virulente tant l’irresponsabilité gouvernementale que la complicité associative à laquelle AIDES s’emploie sans vergogne.

Cette année écoulée n’a pas été uniquement l’année où nous avons su surfer entre des récifs périlleux d’une écumeuse barrière de corail, débarquer discrètement sur des plages désertées et lancer des opérations inattendues dans l’optique de renverser le rapport de force : 2020 a marqué notre prise de conscience que seule la contrainte de l’Etat français par une politique offensive nous permettra d’obtenir satisfaction.

Le commando de la générosité que nous sommes a tenu ses promesses, et l’avenir sera obligé de nous donner raison.

Motion du 30 janvier 2021

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans PV d'Assemblées Générales

Motion de l’Assemblée Générale Ordinaire du 30 janvier 2021

Le Collectif HOMODONNEUR tient à préciser ses positions relatives à certains critères d’exclusion du don de sang, positions révisables sur la base d’éléments qui nous seraient communiqués à la suite de la publication de cette motion.

 

Transfusés :

L’exclusion des personnes transfusées depuis septembre 1997 est basée sur le principe de précaution.

Certes, une personne transfusée par plusieurs produits sanguins a statistiquement plus de chance d’être contaminée par un agent émergent en cours d’incubation qu’une personne non transfusée.

Cependant exclure des personnes à cause d’une présomption de contamination d’un agent pathogène qui n’existe pas encore relève pour nous d’un excès de sélection.

C’est pourquoi, nous préconisons la réintégration des personnes transfusées au don du sang, et que leur éventuelle exclusion, si elle devait avoir lieu, ne devrait être que temporaire ; le temps de mettre au point des tests fiables et d’avoir un recul épidémiologique suffisant dès lors qu’un nouvel agent se transmettrait par voie sanguine.

 

Britanniques :

L’exclusion des ressortissants britanniques et de toute personne ayant séjournée dans ces territoires relève là aussi d’un excès de sélection.

Le risque de transmission du prion par voie sanguine a été démontré dans une expérience qui n’a rien à voir avec une vie normale ; qui plus est la mise au point de tests adéquat permettrait d’exclure les donneurs qui présenterait cet agent, et d’inclure ceux qui ne l’ont pas.

Nous attendons toujours les données que doivent nous fournir l’ANSM.

Tant qu’il ne nous aura pas été démontré sérieusement une majoration du risque, nous préconiserons la réintégration des britanniques au don de sang, ainsi que des ressortissants ayant séjournés.

 

Hémophiles :

L’exclusion des hémophiles a pour origine la pandémie liée au VIH, tout comme d’autres populations (Héroïnomanes, Haïtiens et Homosexuels) fortement impactées par ce virus au début des années 80.

Dans la mesure où les Hémophiles donnaient leur sang avant la pandémie du VIH, sans risque vis-à-vis d’eux même ou vis-à-vis des receveurs, nous prônons leur réintégration dans le circuit transfusionnel pour le don de sang total uniquement, les retours d’anticoagulants lors des aphérèses présentant un risque potentiel pour eux.

 

Personnes ayant eu un cancer :

Autant nous comprenons que les personnes malades, dont font partie les cancéreux, ne peuvent pas donner tant qu’elles ne sont pas guéries pour protéger leur santé, autant nous ne comprenons pas leur exclusion une fois la rémission atteinte.

Aucune explication médicale ou scientifique nous ayant été fournie jusqu’à présent, nous demanderons leur pleine réintégration dans le circuit transfusionnel jusqu’à ce que l’on nous prouve le bien-fondé de cette exclusion.

 

Personnes sous traitement hormonal :

Les personnes présentant un déficit hormonal, ayant un pic d’hormone (femmes parturientes) ou qui prennent des hormones sont exclues 6 mois après l’exposition aux hormones de synthèse ou au pic d’hormone naturelle.

Ayant été informé du risque tératogénique, nous comprenons et justifions l’exclusion de ces personnes.

 

Prise de substances psychoactives :

La prise de la plupart des substances psychoactives est évidemment un motif d’exclusion légitime pour nous, en revanche dès lors qu’une personne a arrêté sa prise de substance, occasionnelle ou dans le cadre d’une addiction, et que ce temps est suffisamment long pour avoir éliminé l’ensemble des métabolites, l’exclusion devrait cesser.

Quant au risque de transmission d’agents infectieux, tel le VIH, une exclusion de 4 mois après la dernière prise devrait suffire à garantir l’innocuité du don.

La seule raison qui pourrait justifier une exclusion définitive serait une détérioration irréversible de l’état de santé du donneur qui présenterait un risque pour les receveurs.

Jusqu’à preuve du contraire, nous sommes partisans de la réintégration des personnes sevrées au don de sang sous toutes ses formes.

 

Fait à Toulouse, le 30 janvier 2021

       Le premier signataire,                                                     Le second signataire

PV du 30 janvier 2021

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans PV d'Assemblées Générales

PROCES VERBAL DU : 30 janvier 2021

HEURE DEBUT :

13H45

HEURE FIN :

17H00

LIEU OU MOYEN DE REUNION :

Messenger

TYPE DE REUNION :

AGO

NOMBRE DE PARTICIPANTS :

10

QUORUM ATTEINT :

Oui

COMPTE RENDU ET DECISIONS :

-          Ouverture de la XIXème Assemblée Générale, Ordinaire.

-          Membres Actifs présents ou représentés et ayant droit de vote (cotisation payée) :

·         7, 11, 12, 40, 58,  62, 69, 70, 71 et 75.

-          Radiation administrative (membres actifs n’ayant pas cotisés depuis 365 jours) :28,59,63,64 .

-          Lecture des bilans moral, d’activité et financier.

-          Rapport du Vérificateur Du Bureau.

-          Approbation des bilans : bilan moral, bilan d’activité et bilan financier, adoptés à unanimité des suffrages exprimés.

-          Élection du Vérificateur Du Bureau : Nicolas Ferry, élu à l’unanimité  des suffrages exprimés.

-          Fixation du montant de la cotisation (proposition de maintien) : maintien voté à l’unanimité des suffrages exprimés.

-          Modification de l’A1, ligne stratégique : motion courte, une abstention, adoptée à l’unanimité des suffrages exprimés.

-          Motion relative aux autres critères de sélection des donneurs de sang : 2 contre 2 abstention, mais adoption avec 6 pour sur la partie relative au don du sang  des cancéreux,  ; ensemble motion adoptée à l’unanimité des suffrages exprimés.

-          Révision de l’argumentaire, passage 12 à 4 mois :  adoptée à l’unanimité des suffrages exprimés, résumé argumentaire : maintenir liste d’idée rejeté à l’unanimité des suffrages exprimés, ajout résumé adopté à l’unanimité des suffrages exprimés, reformulation début chapitre cinq adoptée à l’unanimité des suffrages exprimés ; ensemble motion adoptée à l’unanimité des suffrages exprimés

-          Questions diverses, dont :

·         Bilan Mission Taranis II

Ø  Malgré l’indifférence du public, notre action a porté ses fruits pour notre lobbying.

·         Comité épidémiologique

Ø  Réunion prévue le 11 mars, le Bureau suit ce dossier.

·         Journée Mondiale Cancer

Ø  Reprise de la communication passée, mais réactualisée.

·         Saint Valentin

Ø  La réunion du 6 février statuera.

·         Chandeleur

Ø  Lors de la réunion du 6 février, si cette réunion conviviale a lieu.

-          Élection du Bureau :

·         Lectrice correctrice : Sabine Imbart, élue avec 10 voix pour, à l’unanimité des suffrages exprimés.

·         Animateur Communication : Thomas Damie, élu avec 9 voix pour et une abstention, à l’unanimité des suffrages exprimés.

·         Porte-parole : Benjamin Monestiez, élu avec 9 voix pour et une abstention, à l’unanimité des suffrages exprimés.

·         Secrétaire-comptable : Angélique Bourgeois, élue avec 9 voix pour et une abstention, à l’unanimité des suffrages exprimés.

·         Coordinateur : Frédéric Pecharman, élu avec 9 voix pour et une abstention, à l’unanimité des suffrages exprimés.

-          Élection du Conseiller du Bureau : absence de candidature.

-          Clôture de la XIXème Assemblée Générale, Ordinaire, à 17h00.

Motions de l'AGO du 25 janvier 2020

Écrit par HOMODONNEUR le . Publié dans PV d'Assemblées Générales

  • Vote sur la motion relative à Pride Toulouse :

Le Collectif HOMODONNEUR prend acte que l’association dénommée « Pride Toulouse » n’est désormais plus qu’une vaste entreprise de communication et, par voie de conséquence et jusqu’à nouvel ordre, ne participera plus à aucune marche des fiertés toulousaine qui relève davantage de la mascarade que du militantisme. 

 

  • Vote sur la motion relative à Act’Up Sud-Ouest :

Le Collectif HOMODONNEUR apporte son soutien à l’ancienne Présidente d’Act’Up Sud-Ouest en affirmant à son tour avec force et convictions que l’association dénommée « La manif pour tous » est homophobe.